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Conférences sur la biodiversité et le vent





La Ferme de Champreux accueille des conférences sur les thèmes du vent et de la biodiversité :

-"Les eoliennes et la biodivesite" par le bureau d'étude Abiès et Cera
        Samedi 11 septembre a 15h30
        Dimanche 12 septembre a 10h et 17h

-"Haies et biodiversité" par Nature Midi-Pyrénées
        Dimanche 12 septembre a 15h45


En exclusivité, voici un résumé de ce qui vous sera proposé par le bureau d'Etude Abiès :

Les eoliennes et la biodivesite

Depuis les premières éoliennes installées en France à Port-la-Nouvelle il y a 20 ans maintenant, on a beaucoup appris sur l’impact des éoliennes sur les oiseaux et les chauves-souris.
Les observations du comportement des oiseaux montrent que ceux-ci réagissent à l’approche des éoliennes. Les oiseaux voient les éoliennes et cherchent à les éviter en changeant leur trajectoire. Comme pour tout aménagement, les éoliennes peuvent accidentellement tuer des oiseaux mais c’est sans commune mesure avec les lignes électriques par exemple ; car le sens le plus développé des oiseaux est la vue, et les éoliennes se voient !
Les collisions avec les baies vitrées sont la principale cause de mortalité des oiseaux (c’est pourquoi la Ligue pour la Protection des Oiseaux propose des silhouettes de rapaces à apposer sur les grandes fenêtres). Parmi les autres causes de mortalité, on trouve les lignes électriques, la circulation automobile, les pesticides, la chasse, …
Bien évidemment, ce faible impact des éoliennes sur les oiseaux n’est possible que si l’on évite les sites les plus sensibles et que l’implantation des éoliennes prenne en compte les risques potentiels. C’est le métier des bureaux d’études en environnement et des ornithologues.
De la même manière que l’on doit se préoccuper des oiseaux, on doit se préoccuper d’une autre faune volante : les chauves-souris.
Toutes proportions gardées, les éoliennes sont plus meurtrières pour les chiroptères (le nom savant des chauves-souris) que pour les oiseaux.
Mais cet impact des éoliennes sur les chauves-souris est limité pour plusieurs raisons, si, comme pour les oiseaux, les sites les plus sensibles sont évités. Premièrement, les chauves-souris sont de petits animaux (moins de 30 grammes) qui ne sortent pas quand il y a du vent ; c’est seulement par vent faible que les chauves-souris peuvent croiser des pales en mouvement. Deuxièmement, les chauves-souris se nourrissent d’insectes qui sont plus fréquents près des bois et des cours d’eau ; il faudra en éloigner les éoliennes. Enfin, on observe les chauves-souris avant tout les nuits d’été : il est possible d’arrêter les éoliennes à risque durant les périodes sensibles.
Les principales causes de mortalité des chauves-souris restent le dérangement des gites, l’emploi des pesticides, la circulation automobile.
C’est le métier des bureaux d’études en environnement et des chiroptérologues que de concevoir des parcs éoliens respectueux de ces mammifères volants que sont les chauves-souris.
L’expérience le montre : en plus de produire une électricité propre et renouvelable, les éoliennes sont compatibles avec la protection de la biodiversité.
Aujourd’hui la principale menace sur la biodiversité est le changement climatique. La production d’électricité par les éoliennes est un moyen de lutter contre le changement climatique et donc de préserver cette biodiversité.

Paul NEAU, bureau d’études Abies.


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